Intervention de Laurent Devin relative aux écoles de jeunes sapeurs-pompiers

Monsieur le président, chers collègues, le projet de résolution sur lequel vous allez vous prononcer aujourd'hui et qui a reçu le soutien unanime des collègues de la commission des Affaires intérieures – je les en remercie – me tient tout particulièrement à cœur. En effet, il ne s'agit pas seulement ici de promouvoir les vocations vers le "beau métier", le métier essentiel de sapeur-pompier, ce qui serait pourtant en soi un motif suffisant pour apporter votre soutien à ce texte.

 

Il ne s'agit pas seulement non plus de garantir une formation uniforme à des jeunes gens qui deviendront demain sans doute une des composantes essentielles des services de sécurité offerts aux citoyens belges, ce qui serait pourtant également en soi un motif suffisant pour apporter votre soutien à ce texte.

 

Non! C'est bien plus que cela. Il s'agit vraiment de mettre en place une infrastructure qui met en avant un engagement citoyen au service de la communauté, de ses voisins, de ses amis, de tout un chacun. Un engagement qui est celui d'une jeunesse belge parfois pointée du doigt par ses aînés comme désoeuvrée mais qui veut se rendre utile, qui tout en se formant à des gestes qui sauvent des vies se forme aussi à l'esprit de solidarité et de camaraderie, qui se forge dans des formations aujourd'hui disparates et pas nécessairement accessibles sur tout notre territoire, puisqu'elles sont le fruit d'initiatives privées, communales, provinciales ou intercommunales. Ce sont de formidables expériences de vie qui rejailliront demain au bénéfice de toutes et tous.

 

En leur donnant un cadre et une reconnaissance officielle, nous leur assurons un caractère pérenne et les rendront plus accessibles aux jeunes de 15 à 18 ans à travers tout notre pays. Demain, peut-être, ces formations pourront-elles déboucher sur un véritable accès à la profession. C'est pourquoi déjà je vous remercie du soutien que vous voudrez bien apporter à ce texte. Merci, chers collègues. Merci, monsieur le président.

(NB: Seul le texte prononcé fait foi.)

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