La problématique des mariages précoces et forcés condamne aujourd’hui de par le monde des milliers de jeunes filles à subir des situations dramatiques. Rien – ni la culture, ni la tradition, ni la religion - ne peut justifier de telles atteintes à l’intégrité des femmes et à leurs droits. Si géographiquement ce phénomène est relativement concentré (il concerne tout de même 7 des 18 pays partenaires belges), il doit rester une préoccupation pour tous ceux qui, comme le Groupe PS, se soucient des droits humains.
Cependant, comme l’a rappelé Karine Lalieux, simplement condamner cette situation ne va pas la résoudre. Des initiatives concrètes doivent être prises tant au niveau des pays concernés qu’au niveau de la communauté internationale. La question des mariages précoces et forcés doit dès lors être abordée sous l’angle des normes sociales, de développement et d’émancipation. Aucun tabou en la matière ne peut être accepté dans nos relations diplomatiques.
Déjà sous la précédente législature, le Groupe PS avait fait adopter une résolution qui visait à maintenir en haut de l’agenda international la question des droits sexuels et reproductifs. Et les parlementaires socialistes continueront à s’élever et à porter des initiatives (questions parlementaires, résolutions, …) sur cette thématique cruciale. Il ne s’agit ni de paternalisme ni de stigmatisation mais bien d’un refus total des violations des droits les plus fondamentaux, et ce, de par le monde.
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