Les diamantaires bénéficient des largesses fiscales du gouvernement Michel pendant que les travailleurs, les pensionnés et les allocataires sociaux trinquent

Quand le secteur du diamant - embourbé dans le scandale Swiss leaks et autres mécanismes d’évasion fiscale - demande un traitement de faveur fiscal, le gouvernement MR/N-VA s’exécute. Il rencontre ainsi l’exigence de l’Antwerp World Diamond center, en proposant une taxe carat avec un taux de 0.55% sur le chiffre d’affaire.


Par contre, lorsque plus de 120.000 belges manifestent dans les rues de Bruxelles contre le saut d’index, le gouvernement MR/N-VA tient bon et l’impose. Le saut d’index est d’ailleurs au cœur du débat à la Chambre aujourd’hui. Ici, on ne parle pas des privilèges d’un petit secteur de l’économie anversoise, on parle d’une diminution importante du pouvoir d’achat de la majorité des Belges : les travailleurs, les pensionnés, les allocataires sociaux.


Le saut d’index va en effet faire perdre 398 EUR par an à un travailleur qui a un salaire moyen de 3.100 EUR brut/mois. 463 EUR par an à par exemple une comptable avec 10 ans d’ancienneté et un salaire brut de 3.900 EUR, 511 EUR à un pensionné qui a une pension moyenne après une carrière complète de 1.500 EUR.


La taxe carat va elle « coûter » 50 millions d’euros… à un secteur qui pèse plus de 50 milliards d’euros et qui n’a jamais brillé par son civisme fiscal…


Avec les socialistes au gouvernement, le saut d’index et la taxe carat avaient été évités… Aujourd’hui, ils sont une réalité.


Pour le groupe PS, ce nouvel épisode illustre une fois de plus toute l’injustice de la politique menée par ce gouvernement : ceinture pour les travailleurs, impunité pour les fraudeurs.

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