Les PFAS, ces substances toxiques nocives pour la santé, sont au cœur de l’actualité depuis plusieurs semaines ! Que ce soient à Peer (Limbourg) où les eaux semblent polluées par l’utilisation de mousse extinctrice sur une base aérienne ou à Zwijndrecht (Anvers) où les sols atteignent des valeurs de pollution nettement plus élevées que la normale sur le site de l’ancienne usine 3M, les exemples de la dangerosité des PFAS sont nombreux.
Concrètement, qu’est-ce que c’est ? Les PFAS sont présents un peu partout : emballages alimentaires, cosmétiques, composantes de voitures, produits d’entretien domestiques, ustensiles de cuisine, vaisselle jetable … Ils se diffusent dans l’air, l’eau ou encore les sols et peuvent ainsi atteindre les citoyennes et citoyens et causer de graves problèmes de santé, tels que l’apparition de cancers des testicules et des reins, l’hypothyroïdie, l’augmentation du taux de cholestérol dans le sang, un retard de la puberté, etc.
Conscient de l’impact de ces substances sur la santé et l’environnement, pourtant méconnu du public, Daniel SENESAEL, député PS, a déposé une proposition de résolution réclamant des règles plus strictes pour encadrer ces produits toxiques dangereux. Il était temps qu’il y ait une plus grande transparence et un contrôle plus accru en ce qui concerne la production et l’utilisation des PFAS !
« Je suis heureux que ce texte ait été approuvé en séance plénière de la Chambre. Il va permettre -et c’est une première européenne- de mettre en place un étiquetage des produits contenant des PFAS, des mesures pour mieux les recycler et de réclamer des études toxicologiques dans ce domaine. Mais ce n’est pas tout, je souhaite aller encore plus loin et emboîter le pas à des pays, comme le Danemark, qui ont banni tous les PFAS de leurs emballages alimentaires en papier et carton ou de la vaisselle jetable et interdire les PFAS dans les produits non essentiels d’ici 2024 », explique Daniel SENESAEL.