Violation de domicile, vols, trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes…la criminalité ne s’arrête pas aux frontières! Et on le sait bien dans les communes transfrontalières car certains malfrats essayent même de profiter de ces barrières pour échapper aux poursuites.
Pour lutter contre cette criminalité transfrontalière, des accords entre la Belgique et la France - dits accords de Tournai I et II - ont été adoptés en 2001 et 2013. Même s’ils ont permis un certain nombre d'avancées décisives – comme le déploiement de patrouilles mixtes franco-belges, la gestion commune des situations d’urgence, la mise en place d’un centre de coopération policière et douanière… - des améliorations structurelles sont encore nécessaires.
Ainsi, le PS a déposé une proposition de résolution, qui vient d’être adoptée en séance plénière de la Chambre. Elle demande très clairement que les policiers belges et français collaborent davantage pour mieux lutter contre la criminalité ! L’objectif ? Faciliter les échanges d'informations en temps réel et les poursuites transfrontalières de criminels - poursuites jusqu'alors légalement freinées -, ainsi que mieux former les policiers des zones frontalières aux réalités de terrain.
Pour le député socialiste Daniel Senesael, « étant originaire d'Estaimpuis, une commune frontalière de 23 kilomètres avec la France, je suis bien conscient que les phénomènes criminels transfrontaliers impactent directement la vie de nos concitoyens frontaliers. Cette résolution, que j’ai portée, est très importante et je serai très attentif au suivi des demandes ambitieuses qui y sont formulées. »