Fortes douleurs pendant les règles, troubles digestifs et urinaires, fatigue chronique, diminution de la fertilité… sont autant de symptômes de l’endométriose. Cette maladie, ainsi que ses conséquences physiques et psychologiques, sont aujourd’hui encore trop méconnues. L’endométriose est d’ailleurs difficilement diagnostiquée alors qu’1 femme sur 10 en souffre en Belgique.
« Alertée par de nombreuses femmes et associations de terrain, j’ai déposé, il y a plusieurs mois, une proposition à la Chambre pour améliorer la situation des personnes souffrant d’endométriose », explique la députée PS Sophie Thémont. « Nous avons pu mener des auditions de qualité en commission Santé. Elles ont démontré à quel point la situation des femmes touchées par l’endométriose était douloureuse, à cause de la maladie elle-même, des traitements et des interventions, mais aussi à cause de la lenteur avant qu’un diagnostic soit posé. Entre l’apparition des premiers symptômes et la reconnaissance du diagnostic, parfois un délai de 7 ans s’écoule. Ce n’est absolument pas normal ! »
Aujourd’hui, la Chambre a adopté une résolution, portée par plusieurs partis dont les socialistes, afin d’améliorer le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose.
« Il était temps ! », poursuit Sophie Thémont. « Avoir mal pendant ses règles, ce n’est pas normal ! Pour le PS, ce texte doit désormais permettre un diagnostic le plus précoce possible et une prise en charge de qualité pour toutes les patientes. Nous voulons visibiliser la maladie, et surtout, visibiliser le quotidien des patientes. Il est temps de prendre au sérieux cette maladie qui fait encore l’objet de trop nombreux préjugés, laissant un sentiment d’injustice auprès de nombreuses femmes touchées. »