Qui aujourd’hui ne vit pas connecté ? Que ce soit via un GSM, une télévision, un ordinateur ou encore une tablette, le numérique fait partie intégrante de notre quotidien. Il améliore le partage d'information, il permet de mettre instantanément en contact des personnes éloignées de plusieurs milliers de kilomètres, il nous évite de nombreux déplacements, il favorise l’accès à la culture, aux médias, etc. Néanmoins, même si les impacts peuvent être extrêmement positifs, il ne faut pas occulter les aspects négatifs qui en découlent.
« J’ai été interpelé par beaucoup de citoyens qui achètent un appareil (GSM, ordinateur…) qui tombe rapidement en panne et qui doivent le jeter pour en acheter un autre. Les produits numériques finissent trop facilement à la poubelle ! Pour moi, il n'est pas acceptable que des producteurs poussent à la surconsommation en vendant des produits qui tombent en panne rapidement et ne sont pas réparables, pour faire plus d'argent et faire toujours plus dépenser les consommateurs. Les gens qui paient pour un smartphone ou un ordinateur veulent que leur appareil fonctionne et pas qu'il tombe en panne après que la garantie légale soit dépassée ! », explique le député socialiste Daniel Senesael.
Outre l’impact sur le portefeuille des ménages, le numérique entraine également une pollution considérable, avec des conséquences importantes sur les écosystèmes et les émissions de gaz à effet de serre. En effet, l’ensemble du cycle de vie des objets numériques est extrêmement polluant, que ce soit à cause de la production de nos appareils numériques, qui implique une extraction très importante de métaux, ou la forte consommation d’énergie pour les utiliser, ou encore le traitement de leur fin de vie qui génère des tonnes de déchets brûlés, enterrés ou abandonnés dans les décharges.
Face à ces constats économiques et environnementaux, le PS a déposé une proposition de résolution à la Chambre, qui vient d’être votée en commission. L’objectif : faire en sorte que chacun d'entre nous puisse utiliser ses objets numériques (TV, ordinateur, smartphone, tablette, objet connecté…) plus longtemps, puisse les faire réparer et ne soit plus obligé de les remplacer peu après leur achat.
« Avec ce texte, nous nous attaquons à la multiplication d’équipements énergivores et aux durées de vies courtes des objets numériques. La volonté du PS est de soutenir la production durable, la réparation et la réutilisation des appareils. C’est essentiel pour le portefeuille des citoyens mais aussi pour le climat et l’environnement ! », conclut Daniel Senesael.